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La marche et la course prisées par les Français

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Course à pied
Photo Jérôme Bouchacourt

Course à pied
Une course à pied à Ancenis en Loire-Atlantique. (Photo Jérôme Bouchacourt)

En 2023, 47 % des Français âgés de 15 ans et plus déclarent avoir pratiqué la marche ou la course à pied au moins une fois dans l’année.

L’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a publié son baromètre annuel sur les pratiques sportives. La marche et la course à pied sont prisées par les Français avec 31% de pratiquants réguliers et 16% de pratiquants occasionnels. « Les univers sportifs les plus prisés par les Français se caractérisent par leur souplesse en termes d’organisation, indique l’INJEP dans son rapport. Ils peuvent être pratiqués de manière assez autonome et sont relativement peu coûteux. »

La deuxième activité la plus prisée est celle de la forme et de la gymnastique avec 22% de pratiquants réguliers et 5% de pratiquants occasionnels. Les sports aquatiques ou nautiques (10% de réguliers et 10% d’occasionnels) suivent. Puis ce sont les sports de cycles ou motorisés (10% de réguliers et 8% d’occasionnels) . Les sports collectifs ne représentant que 7% de réguliers et 6% d’occasionnels.

La pratique sportive féminine a connu une forte hausse ces dernières années. Ce sont +7 points entre 2018 et 2022, atteignant un niveau plus élevé qu’avant la pandémie. Les plus jeunes sont les plus sportifs avec 71 % de sportifs réguliers chez les 15-24 ans. C’est beaucoup plus que les 25-39 ans (64 %) et les 40 ans ou plus (55 %).

Le football gaélique, le sport le plus populaire d’Irlande

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Football Gaélique
Un match de Football Gaélique en Irlande. (Photo GAA)

Football Gaélique
Un match de Football Gaélique en Irlande. (Photo GAA)

Sport amateur par excellence, le football gaélique est la discipline sportive la plus pratiquée en Irlande. Découvert d’un sport très étonnant.

Depuis presque 20 ans, Croke Park attire plus de 80 000 spectateurs pour la finale du championnat d’Irlande de football gaélique. Un engouement exceptionnel pour un sport qui est complètement amateur. Ce championnat est officiellement organisé depuis 1887, date de la création de la GAA. La Gaelic Athletic Association est une organisation culturelle dont le but principal est de promouvoir la culture irlandaise. Plus d’un Irlandais sur cinq possède une adhésion à la GAA.

Mais alors qu’est-ce que le football gaélique ? Ce sport se joue avec deux équipes de quinze joueurs sur le terrain. Les buts ressemblent aux cages de football classique avec des poteaux de rugby intégrés. Car les équipes peuvent marquer trois points dans la cage ou un point au dessus de la barre transversale. Mais c’est un sport qui se joue également à la main et au pied avec un ballon rond qui ressemble beaucoup au ballon de football, tout en étant plus lourd. Le terrain est de forme rectangulaire, aux mesures réglementaires de 140 x 90 mètres. Soit plus grand qu’un terrain de football ou un terrain de rugby.

Le football gaélique, un sport attractif et plaisant à regarder

Si tout cela peut paraître facile, la règle est bien plus compliquée. Par exemple, il est interdit de prendre le ballon au sol avec les mains. Ensuite, quand une équipe a le ballon, elle doit effectuer uune action toutes les quatre secondes. Soit une passe, soit un tir. Un joueur peut aussi se faire une passe au pied à lui-même comme au rugby ou faire rebondir le ballon comme au basket. Au niveau des contacts, seul est autorisé l’épaule contre épaule. Pas de tacle, pas de placage. Vous trouverez une vidéo de match ci-dessous pour vous faire une idée de ce sport très attractif et plaisant à regarder.

Découvrez le règlement du football gaélique !

Votre nouveau site d’actualité 100% sport amateur arrive sur la toile

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Photo Philippe Le Brech

Les championnats de France de badminton à Rennes en décembre 2023. (Photo Philippe Le Brech)

A J-100 du début des JOP 2024, sports-amateur.fr débarque sur la toile pour traiter l’actualité internationale du sport amateur !

Après le succès de notre site Footamateur.fr – qui réunit 450 000 internautes en moyenne chaque mois – nous avions envie de vous proposer une autre vision du sport. Nous avions envie de créer un site qui met en avant le sport amateur à travers le monde. Pas de résultats, de comptes-rendus, de classements… Mais du magazine, de l’interview, de la découverte.

A 100 jours de l’ouverture des Jeux Olympique 2024, voici donc notre nouveau site sports-amateur.fr (et bientôt en .com). Tous les jours, vous pourrez découvrir de nouveaux sujets afin de mettre en valeur le sport amateur. En France bien sûr mais aussi sur des pratiques qui ne sont pas très médiatisées dans l’Hexagone comme le football gaélique en Irlande.

Ce sera aussi l’occasion de rencontrer des sportifs amateurs qui nous expliquent leur passion. Comme ces jeunes footballeuses palestiniennes que nous allons prochainement rencontrer lors d’un stage en France. Mais on ne va pas tout vous spoiler ! Nous vous proposerons aussi de l’info pratique pour les clubs, les dirigeants, les éducateurs à travers nos rubriques qui vont s’ajouter au fil des semaines. mais aussi une rubrique Sport santé qui est encore en construction. Vous pouvez vous abonner à notre page Facebook et à notre compte X (ex-Twitter) pour suivre notre actualité !

Si vous souhaitez mettre en avant votre pratique, votre club, n’hésitez pas à nous écrire à contact@sports-media.fr !

La difficile préparation des athlètes ukrainiens pour les JOP 2024

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Le sport pendant la guerre. C’est la difficile équation avec laquelle doivent jongler les athlètes ukrainiens qui tentent de se préparer aux mieux depuis plusieurs mois pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.

Comment concilier la pratique régulière et intensive d’une préparation pour des Jeux Olympiques avec les affres de la guerre ? C’est le difficile quotidien des sportives et sportifs ukrainiens depuis février 20222 et l’invasion de leur territoire par la Russie. « Dès qu’il y a une alerte, l’entraînement est interrompu et on est obligé d’aller se réfugier dans les caves« , expliquait ainsi Yevhen Bondarenko, l’entraîneur de l’équipe féminine de hockey sur gazon, dans les colonnes d’Actu.fr en décembre dernier. Aujourd’hui encore, il est fréquent de voir une rencontre du championnat de football s’interrompre à plusieurs reprises. En Ukraine, on s’est habitué à l’inhabituel, à l’inacceptable.

Certains ont l’opportunité de venir s’entraîner ponctuellement en France. Le CREPS d’Ile de France accueille et va accueillir ainsi 125 sportifs et 25 entraîneurs ukrainiens jusqu’aux Jeux. Avec des infrastructures mises à disposition et surtout une tranquillité d’esprit désormais choyée comme la rareté qu’elle est devenue.

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Mais pour la majorité, il faut composer avec la peur et le stress. Avec le bruit et la menace des bombes. Plusieurs heures par jour, alors que leurs proches sont parfois sur le front, pour mener un autre combat. « Grâce à l’armée ukrainienne, on défend notre pays sur le front. Nous aussi, on se bat à travers le sport. Nous allons aller aux Jeux Olympiques armés d’un maximum d’athlètes, avec notre hymne et notre drapeau » motive Vadim Gutzeit, le président du Comité Olympique Ukrainien qui a publié sur ses réseaux sociaux des photos d’athlètes s’entraînant dans les décombres.

« On est obligé de s’entraîner avec le son des explosions, avec le son des missiles quand les murs et les fenêtres tremblent. Mais on n’y peut rien. Depuis deux ans de guerre, on s’est habitué à ça. On ne peut pas baisser les bras et ne pas s’entraîner.« , explique la boxeuse Anastasia Kovalchuk, formidable de résilience, comme tous les siens portés par bien plus qu’un simple rêve de médaille.

Pour les athlètes ukrainiens, le sport vit donc au rythme de la guerre. Mais Yevhen Bondarenko résume finalement d’une phrase la motivation des siens. « Notre présence aux JO est essentielle. À chaque fois qu’on se présente à une compétition avec le drapeau ukrainien, c’est un message d’espoir qui est envoyé à la population. » Un message d’espoir qui est envoyé au monde entier. Et à ce titre un évènement de l’ampleur des Jeux Olympiques est un formidable moyen de le faire passer.

Patrick Céria, Athlète Paralympique, fait don de sa prothèse

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En 2004 lors des Jeux d’Athènes, Patrick Céria s’illustrait en remportant une médaille de bronze en Para-cyclisme. Cette dernière médaille d’un palmarès très complet mettait fin à sa carrière en international.

Pour la préparation de ces jeux, il s’était équipé d’une prothèse spécifique. 20 ans plus tard, année des jeux olympiques et paralympiques, il a décidé de faire don de cette prothèse au musée olympique de Lausanne en ce mois d’avril.

Le Musée Olympique accueillira Patrick Ceria, médaillé lors de trois éditions des Jeux Paralympiques, le mercredi 17 avril 2024 pour une cérémonie de donation publique. À cette occasion, l’athlète paralympique remettra aux collections du musée des éléments de son équipement utilisé pendant les Jeux. Cette cérémonie sera suivie d’un moment d’échange, où le public pourra interagir avec ce champion et en découvrir plus sur son incroyable parcours.

Programme

  • 15h – 15h30 : Cérémonie de donation publique
  • 15h30 – 16h15 : Session de question – réponse et rencontre avec l’athlète

Le parcours complet de la flamme olympique

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La flamme olympique va traverser la France entre le 8 mai et le 26 juillet 2024, avec un. Voici le parcours complet.

Le 8 mai 2024, la flamme olympique va arriver en France, à Marseille, depuis la Grèce. Jusqu’au 7 juin, elle va traverser l’Hexagone de long en large avant de partir vers les départements d’Outre-Mer le 7 juin de Brest. De retour en Métropole le 18 juin, à Nice, la flamme olympique va remonter tranquillement vers Paris quelques jours avant le début des Jeux Olympiques.

« Le Relais de la Flamme est une tradition incontournable qui nous plonge dans les racines des Jeux, peut-on lire sur le site Paris 2024. La première torche du Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024 sera allumée le 16 avril 2024, selon la tradition antique, à l’aide des rayons du soleil, lors d’une cérémonie dans le sanctuaire d’Olympie, en Grèce, où se déroulaient les Jeux antiques. »

Mettre en lumière l’histoire de France

Le comité d’organisation a voulu mettre en lumière l’histoire de France. « La Flamme se rendra dans les grottes de Lascaux, sur le site archéologique d’Alésia, dans les cités médiévales de Carcassonne, au Château de Versailles… Elle éclairera les chefs d’œuvres architecturaux que sont les églises et abbayes, à commencer par la plus connue d’entre elles, celle du Mont Saint-Michel. »

Les étapes du parcours de la flamme olympique

DateTerritoireVille-étapeLa carte du parcours
8 mai 2024Marseille
9 mai 2024MarseilleMarseille
10 mai 2024VarToulonOuvrir le lien
11 mai 2024Alpes-de-Haute-ProvenceManosqueOuvrir le lien
12 mai 2024Bouches-du-RhôneArlesOuvrir le lien
13 mai 2024Millau-Sète-MontpellierMontpellierOuvrir le lien
14 mai 2024CorseBastiaOuvrir le lien
15 mai 2024Pyrénées-OrientalesPerpignanOuvrir le lien
16 mai 2024AudeCarcassonneOuvrir le lien
17 mai 2024Haute-GaronneToulouseOuvrir le lien
18 mai 2024GersAuchOuvrir le lien
19 mai 2024Hautes-PyrénéesTarbesOuvrir le lien
20 mai 2024Pyrénées-AtlantiquesPauOuvrir le lien
22 mai 2024DordognePérigueuxOuvrir le lien
23 mai 2024Bordeaux et le libournaisBordeauxOuvrir le lien
24 mai 2024CharenteAngoulêmeOuvrir le lien
25 mai 2024VienneGrand Poitiers-FuturoscopeOuvrir le lien
27 mai 2024IndreChâteaurouxOuvrir le lien
28 mai 2024Maine-et-LoireAngersOuvrir le lien
29 mai 2024MayenneLavalOuvrir le lien
30 mai 2024CalvadosCaenOuvrir le lien
31 mai 2024MancheLe Mont-Saint-MichelOuvrir le lien
1 juin 2024Ille-et-VilaineRennesOuvrir le lien
2 juin 2024Deux-SèvresNiortOuvrir le lien
4 juin 2024VendéeLes Sables-d’OlonneOuvrir le lien
5 juin 2024Entre Loire et AtlantiqueLa BauleOuvrir le lien
6 juin 2024MorbihanVannesOuvrir le lien
7 juin 2024FinistèreBrestOuvrir le lien
9 juin 2024GuyaneCayenne (Guyane)Ouvrir le lien
12 juin 2024La RéunionSaint-Denis (La Réunion)Ouvrir le lien
13 juin 2024Polynésie FrançaisePapeete (Polynésie française)Ouvrir le lien
15 juin 2024GuadeloupeBaie-Mahault (Guadeloupe)Ouvrir le lien
17 juin 2024MartiniqueFort-de-France (Martinique)Ouvrir le lien
18 juin 2024Alpes-MaritimesNiceOuvrir le lien
19 juin 2024VaucluseAvignonOuvrir le lien
20 juin 2024DrômeValenceOuvrir le lien
21 juin 2024VichyVichyOuvrir le lien
22 juin 2024LoireSaint-EtienneOuvrir le lien
23 juin 2024Haute-SavoieChamonixOuvrir le lien
25 juin 2024DoubsBesançonOuvrir le lien
26 juin 2024Collectivité Européenne d’AlsaceStrasbourgOuvrir le lien
27 juin 2024MoselleMetzOuvrir le lien
28 juin 2024Haute-MarneSaint-DizierOuvrir le lien
29 juin 2024MeuseVerdunOuvrir le lien
30 juin 2024MarneReimsOuvrir le lien
2 juillet 2024NordLilleOuvrir le lien
3 juillet 2024Pas-de-CalaisLens-LiévinOuvrir le lien
4 juillet 2024SommeAmiensOuvrir le lien
5 juillet 2024Seine-MaritimeLe HavreOuvrir le lien
6 juillet 2024EureVernonOuvrir le lien
7 juillet 2024C’ChartresChartresOuvrir le lien
8 juillet 2024Loir-et-CherBloisOuvrir le lien
10 juillet 2024LoiretOrléansOuvrir le lien
11 juillet 2024YonneAuxerreOuvrir le lien
12 juillet 2024Côte-d’OrDijonOuvrir le lien
13 juillet 2024AubeTroyesOuvrir le lien
14 juillet 2024ParisParisOuvrir le lien
15 juillet 2024ParisParisOuvrir le lien
17 juillet 2024Aisne Saint-QuentinOuvrir le lien
18 juillet 2024OiseBeauvaisOuvrir le lien
19 juillet 2024Val-d’OiseSoisy-sous-MontmorencyOuvrir le lien
20 juillet 2024Seine-et-MarneMeauxOuvrir le lien
21 juillet 2024Val-de-MarneCréteilOuvrir le lien
22 juillet 2024EssonneEvry-CourcouronnesOuvrir le lien
23 juillet 2024YvelinesVersaillesOuvrir le lien
24 juillet 2024Hauts-de-SeineEsplanade de la Défense – NanterreOuvrir le lien
25 juillet 2024Seine-Saint-DenisLa CourneuveOuvrir le lien
26 juillet 2024ParisParisOuvrir le lien

Athlétisme. Entretien avec… Margaux Nicollin (javelot)

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Margaux Nicollin Javelot 2
Margaux Nicollin Javelot 2

La lanceuse de javelot de l’Entente Athlétique Grenoble Margaux Nicollin rêve d’un destin olympique en cette année de JO à Paris. Entretien.

Margaux, pouvez-vous évoquer en quelques mots votre parcours et notamment les raisons de votre déménagement à Grenoble il y a quelques saisons ?

Je suis arrivée à Grenoble en septembre 2018, après avoir fait 5 ans d’entraînement et d’études à Dijon. Avant ça, j’étais originaire du Jura, de Saint-Claude. Dans le chemin de ma vie, je me suis rendu compte que j’avais besoin d’un environnement que je n’avais pas forcément à Dijon. Cela ne répondait pas à ce que j’étais moi et à tout ce qui me plaisait dans la vie. Grenoble cochait vraiment toutes les cases de ce que je suis, notamment en lien avec la nature et la montagne.

Un choix qui allait donc bien au-delà de l’aspect sportif ?

Exactement ! Après, bien sûr, il fallait aussi que dans la ville il y ait un bon club d’athlétisme. Et comme je connaissais la famille Collet (famille d’excellents perchistes, ndlr) très bien, j’avais aussi cette certitude-là. Avec également au club un excellent entraîneur pour le javelot, Martial Auzeil, ce qui ne court pas les rues. Il fallait également que je puisse continuer mes études, et à Grenoble il y avait même un accompagnement pour les sportifs de haut niveau, avec des aménagements.

Un choix de vie complètement validée quelques années plus tard ?

Oui je me sens épanouie dans tous les aspects de ma vie et je compte désormais bien rester dans le coin.

« C’est un rêve : des Jeux, en France, avec le public français »

Pouvez-vous nous faire un petit point sur vos résultats jusque-là ?

En principales lignes j’ai 2 records de France : un en Cadettes et le record de France espoirs des moins de 23 ans. J’ai récolté 8 titres de championne de France, j’ai 16 sélections en équipe de France. Et puis j’ai fait 8e au championnat d’Europe aussi en Pologne en 2017 et j’ai une médaille d’argent au championnat méditerranéen en 2016.

Les Jeux Olympiques de Paris se profilent dans quelques mois. C’est votre prochain gros objectif ?

C’est complètement quelque chose que j’aimerais faire. Depuis que je suis à Grenoble, j’ai appris à me reconstruire un environnement et une vie qui me qui me corresponde. C’est ce qui m’a permis aussi de retrouver un très bon niveau et de comprendre encore plus qu’avant que j’ai vraiment le potentiel pour aller à ces Jeux à Paris. Je n’en suis pas très loin en terme de performance pour obtenir une qualification. Il me manque quelques mètres et je sais que j’ai le potentiel de le faire. En tout cas c’est un rêve : des Jeux, en France, avec le public français…

Quels sont les critères pour se qualifier ?

Alors, il y a plusieurs facteurs, qu’on ne maîtrise pas forcément puisqu’ils peuvent changer, mais les facteurs que l’on connaît le plus, ce sont les minima. Pour l’instant ilssont très hauts, ils sont plus hauts que le record de France.

« C’est très difficile de se qualifier »

Ça vous fait une source de motivation supplémentaire pour aller le chercher !

Exactement (sourire). Et le deuxième facteur c’est le ranking : notre place dans le bilan mondial, qui correspond à la moyenne des quatre meilleures performances de l’année. Cela demande donc de la régularité et il faut être dans les 30 meilleures mondiaux pour être potentiellement sélectionnable, sachant que la Fédération Française d’Athlétisme aurait plutôt tendance actuellement à vouloir regarder les 15 meilleures plutôt que les 30 parce qu’ils ont une politique où ils veulent envoyer des médaillables. C’est pour ça que c’est très difficile de se qualifier. Et cela veut aussi dire que potentiellement tu peux n’apprendre que très tard, jusqu’en juillet, que tu vas y participer.

Est-ce que votre saison sportive va s’adapter à cet objectif, avec un plus gros volume d’entrainement par exemple ?

Je pense que je vais garder mon équilibre d’aujourd’hui, que j’ai construit surtout à partir de cette année parce que je travaille depuis cette année. Je travaille à 50%. J’ai la chance d’avoir mes parents qui m’aident encore jusqu’à Paris.
L’idée, c’est que ça me donne un équilibre de vie aussi. J’ai déjà essayé de n’avoir la tête quasiment que dans l’athlétisme et je me suis rendu compte qu’il me manquait finalement des choses dans mon équilibre. J’adore ce que je fais à côté du javelot, j’adore mon métier (elle est préparatrice mentale, ndlr) donc je pense que je vais garder ça comme ça. Après, il y a des phases où je serais peut-être plus focus dans l’athlé que d’autres mais ce sera toujours une question d’équilibre pour moi.

Lisa Pineau, l’heptathonienne qui rêve de participer aux JO

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Elisa Pineau
Elisa Pineau rêve de participer aux Jeux Olympiques de Paris. (Photo DR)

A l’image de Lisa Pineau, plusieurs dizaines de jeunes sportifs ont lancer des cagnottes en ligne afin de pouvoir atteindre leur rêve : participer aux JO 2024 à Paris.

Depuis plusieurs mois, le site Leetchi voit arriver des sportifs qui mettent en ligne des cagnottes afin de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Troisième des derniers championnats de France d’Heptathlon, Lisa Pineau jongle entre l’entraînement, les compétitions à travers l’Europe et… ses études de masso-kinésithérapie.

« Dans le but d’améliorer ma performance, je souhaite participer à différents stages avec différents spécialistes des épreuves de l’heptathlon, ce qui implique une grande mobilité, explique la jeune athlète de 25 ans. À cela s’ajoute une préparation mentale indispensable au bon déroulement de cette saison riche en opportunités. Ce projet nécessite un budget, qui s’ajoute à des conditions de vie inhérentes au statut d’athlète rendues difficiles par plusieurs facteurs. »

Troisième aux championnats de France en juillet dernier à Albi, Lisa Pineau a réalisé une performance de 6 027 points. Or il lui faut 6 480 points pour être certaine de participer à la grande fête du sport mondial de cet été. L’athlète francilienne compte d’ailleurs sur les championnats d’Europe de la discipline qui se dérouleront du 7 au 12 juin à Rome. « Quand j’avais 8 ans, mon père m’a dit qu’un jour, je représenterais la France aux Jeux olympiques, assure-t-elle. Seize ans plus tard, devenue l’une des meilleures heptathloniennes françaises, ce rêve est devenu mon objectif. »

Athlétisme. Retour gagnant pour Bastien Auzeil

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Il avait fait l’impasse sur les Jeux Olympiques de Tokyo, en 2021. Mais, à 34 ans, Bastien Auzeil s’est fixé un dernier objectif : participer au décathlon des Jeux Olympiques de Paris, devant son public. Le Grenoblois se donne les moyens de vivre son rêve et s’est mis en confiance ce week-end en devenant champion de France d’Heptathlon, 10 ans après son dernier titre.

Il ne pense qu’à ça depuis des mois. Si ce n’est des années. Bastien Auzeil se verrait bien monter sur la plus grande scène du monde pour sa dernière grande compétition internationale : les Jeux Olympiques, devant son public français, à Paris.

Une expérience olympique que l’athlète a déjà vécu. C’était en 2016, à Rio, où il avait pris la 13ème place du décathlon. Le chemin vers Paris est à la fois encore long et court. Entre un sprint et une course de fond, pour reprendre des termes plus adaptés.

Et une étape importante se déroulait ce week-end les championnats de France Elite en salle, du côté de Miramas. Le Grenoblois est allé décrocher le titre sur l’Heptathlon à l’issue de la septième et dernière épreuve, le 1000 mètres pour s’offrir une ligne de plus à son palmarès, 10 ans après son dernier titre de champion de France.

Auzeil était deuxième avant la dernière course mais le leader, Luc Brewin, a déclaré forfait suite à une blessure. Mais ce titre n’est pas une garantie pour participer aux prochains JO. La qualification pour Paris 2024 s’obtiendra en réalisant les minima, fixéx à 8460 points ou en étant repêché au « ranking ». Avec un record personnel à 8191 points, le Français visera plutôt la seconde option. Mais il lui faudra dans tous les cas être à son meilleur niveau pour vivre un ultime rêve.

La date est en tout cas déjà cochée : le décathlon aura lieu au Stade de France les 2 et 3 août prochains. Et ce n’est pas des tribunes que Bastien Auzeil compte y participer.